Alors que la consommation d’alcool, le surpoids, le manque de sommeil et le tabac étaient des facteurs pouvant compromettre la fertilité de la femme, à la suite d’environ 31 études conduites, le stress, l’anxiété et la dépression viennent désormais s’ajouter à la longue liste.

Les travaux démontrent que le stress entraîne chez la femme un bouleversement de l’équilibre hormonal et de ses périodes d’ovulation. En outre, stressé, le couple entame moins de rapport sexuel. Dans tous les cas, les résultats sur le lien entre le stress et la stérilité chez la femme ne sont pas concluants. La question que beaucoup de chercheurs se posent est, le stress chez la femme survient-il avant ou après l’annonce de son infertilité ?

Sources de stress

Si le yoga et la méditation aident les femmes à maîtriser le stress et d’augmenter les chances de procréation, il n’est pas toujours évident d’avoir constamment le contrôle. La femme essayant de tomber enceinte, le sexe programmé et le coût du traitement sont sources de stress. Se sentir exclue dans un monde fertile ou encore, la préparation de l’arrivée d’un nouveau être dans la famille contribue à une forte dose de stress.

La femme stérile se documente beaucoup sur les causes de l’infertilité. Par conséquent, elle pense être responsable de son incapacité à concevoir en raison d’un faux pas. Elle développe un sentiment de culpabilité, ce qui ne l’aide guère. Pour les femmes n’étant pas stériles et ne souhaitant pas d’enfants, n’oubliez pas la pilule

Le conjoint critique le manque d’effort de la femme lorsque cette dernière ne parvient pas à contrôler son stress, ce qui empire l’état psychologique de la femme.

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